Les programmes sont perturbés à Radio France en réaction à l’annonce d’un plan économique qui prévoit la suppression de près de 300 postes.

Radio France offre à tous un accès à l’information, à la culture, à la création et à la connaissance, contribuant ainsi à faire vivre le débat et à transmettre les valeurs citoyennes.

Depuis 2015, 280 emplois ont été supprimés au fil des départs à la retraite. Aujourd’hui, le plan de restructuration prévoit de supprimer 299 postes.
14.4 millions d’auditeurs écoutent une radio de Radio France tous les jours, plus de 6 millions sur France Inter.

Radio France est une société détenue par l’État. Par conséquent, l’État a la responsabilité de prévoir que les radios publiques qui en dépendent assurent un service de haute qualité. L’État doit également être soucieux des conditions de travail des employés de Radio France et leur garantir les moyens nécessaires pour l’exercice indépendant et exigeant du travail de journaliste.

La recherche frénétique d’économies imposée par la direction de Radio France, si elle est parfaitement légitime en termes de gestion, doit se faire de manière raisonnée, et non au détriment de l’emploi, de la compétence de techniciens et des journalistes au service du public, qui garantissent aux Français une information de qualité, objective et impartiale.

Enfin, plusieurs pétitions circulent actuellement sur le web et appellent les internautes à se mobiliser contre la fermeture des antennes de FIP dans les régions, Strasbourg notamment mais aussi Nantes et Bordeaux, pourtant ce réseau répond parfaitement aux exigences de mission de service public de proximité, notamment dans le domaine culturel et associatif.

Le ministère de la Culture doit répondre aux incertitudes des employés, à s’assurer que les stations dépendantes de Radio France puissent maintenir la qualité de leurs services.