Le dimanche 28 octobre à Rouen, les 6, 8, 13, 15 et 16 octobre à Paris, le 2 septembre à Lille, le 6 octobre à Lyon, à Besançon l’été dernier, à Saint-Étienne, le 18 septembre au 18 rue des Envierges dans le 20ème arrondissement de Paris., sont autant de lieux, de dates, où ont été commises des agressions homophobes. Partout dans notre pays, voire dans le monde, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres font face à la discrimination et à la violence.

Chacun a le droit de vivre un quotidien sans violence ni persécution, sans discrimination ni stigmatisation. Le droit international impose aux États l’obligation légale de faire en sorte que chaque personne, sans distinction, puisse jouir de ces droits. Des efforts croissants sont déployés dans de nombreux pays pour protéger les personnes LGBT, cependant je suis préoccupée par la répétition d’actes de violence. Est-ce lié à la volonté de contrôler socialement la manière dont les personnes vivent leur sexualité et construisent leur identité ?

Diverses organisations de la société civile et organisations internationales ont attiré l’attention sur la cruauté croissante avec laquelle les discriminations à l’égard des personnes LGBT se manifestent, allant du harcèlement, de l’agression dans la rue, au meurtre.

Le législateur doit rappeler systématiquement que les personnes LGBT ne sont ni déviantes, ni immorales et qu’elles ne menacent pas l’ordre établi.

Par suite, les lois qui accompagnent les transformations sociétales doivent protéger la diversité de mœurs, et veiller à respecter les droits et la sécurité des personnes LGBT dans nos sociétés.